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63 matchs en 30 jours : le calendrier XXL qui inquiète déjà les préparateurs du PSG

1. Un marathon jamais vu dans le football de clubs

Du 14 juin au 13 juillet 2025, la première Coupe du monde des clubs à 32 équipes enchaînera 63 rencontres en seulement 30 jours. Cette cadence équivaut à une moyenne de deux matches par stade et par jour, avec des coups d’envoi répartis sur trois fuseaux horaires américains : Est, Centre et Pacifique.

2. Charge interne : le défi des 450 minutes en dix jours

Côté parisien, le staff a établi un seuil critique : au-delà de 450 minutes jouées sur dix jours, le risque de blessure musculaire augmente de 30 %. Or, le PSG pourrait disputer jusqu’à six matches (phase de groupes et potentiels huitièmes/quarts) sur cette même période — soit 540 minutes pour les cadres s’ils ne sont pas ménagés. L’entraîneur chargé de la performance, Carles Planchart, planifie donc un roulement « 3 × 60 » : trois titulaires offensifs sortent systématiquement à l’heure de jeu pour réduire la charge et préserver les sprints de haute intensité.

3. Des joueurs déjà surmenés avant le coup d’envoi

Selon les nouvelles données de suivi publiées en avril, plusieurs futurs participants au tournoi figuraient déjà parmi les plus sollicités de la saison 2024-2025 : plus de 55 matches officiels disputés avant le 1er avril pour certains internationaux. Cette tendance se répercute sur Paris : huit éléments de l’effectif dépassent la barre des 4 000 minutes, seuil considéré comme la « zone rouge » par les préparateurs physiques. 

4. L’alerte de FIFPro sur la fatigue et la chaleur

Le syndicat des joueurs rappelle que plusieurs villes hôtes dépasseront régulièrement 30 °C en juin et juillet. Il préconise des pauses de refroidissement basées sur l’indice WBGT, voire des décalages d’horaire si la température frôle les 32 °C au coup d’envoi. Pour les clubs européens — PSG en tête — la combinaison chaleur + densité de matches augmente mécaniquement le risque de déshydratation et de micro-lésions musculaires. 

5. Une mini-fenêtre de transferts : vraie bouffée d’air ou simple rustine ?

Pour atténuer la surcharge, la FIFA a instauré une fenêtre de recrutement exceptionnelle du 1er au 10 juin. Les clubs pourront également ajuster leur liste entre le 27 juin et le 3 juillet, à mi-chemin du tournoi. Paris envisage d’y inscrire un latéral gauche de rotation et un troisième gardien pour soulager Donnarumma. Reste la contrainte : seuls cinq changements par match restent autorisés, ce qui limite l’effet réel de cette bouée réglementaire.

6. Un été sans pause avant la reprise de la Ligue 1

À moins de quatre semaines de la Supercoupe d’Europe et à six de la première journée de Ligue 1, le staff médical redoute une accumulation de fatigue résiduelle. Les préparateurs parisiens ont donc programmé un décrassage inversé : cinq jours de repos total après la finale (ou l’élimination), suivis d’une montée progressive des charges pour relancer les organismes sans franchir le seuil d’alerte. L’objectif est limpide : limiter la casse musculaire et conserver un PSG compétitif dès la mi-août sans sacrifier l’ambition mondiale de l’été.